Cimetière ancien et nouveau

1897 : l’église de Courgeon est encore entourée par le cimetière


           Dans l’ancien cimetière, au chevet de l’église, un vieux calvaire de pierre tout chancelant, présente sur l’une de ses faces effritées l’image de la Vierge-Mère, surmontée de la colombe, emblème de l’Esprit-Saint. A la base, on pouvait lire l’inscription suivante : FAICTE EN 1559 ; REFAITE EN 1639, avec les noms des imaygiers du temps.


            Le 14 juin 1893 une lettre du sous-préfet autorise la commune de Courgeon à acquérir le terrain de la veuve HAVARD, née BRISARD, moyennant 1700 francs pour y aménager un nouveau cimetière en remplacement de l’ancien situé autour de l’église paroissiale. Conçu par M. VIVIER, l’agent voyer, celui-ci est inauguré le 28 juillet 1853.

 

            Selon la manie de dégagement qui sévit encore dans les municipalités de campagne, et contre laquelle s’insurgent à la fois le sens artistique et le respect du passé, on déblaya cet ancien cimetière hors d’usage (en 1905) qui isolait harmonieusement la vénérable église dans un cadre de silence et de verdure, pour en faire une sorte de vilaine place inutile au carrefour des routes.

 

             Le vieux cimetière avait été fortement réduit en 1904 par l’enlèvement d’une partie des murs et du cimetière devant l’église. Le conseil municipal demande, le 23 novembre 1930, sa désaffectation définitive pour pouvoir aménager une place publique et le carrefour de la route de la Chapelle-Montligeon. Ce projet est accepté le 21 janvier 1931. Il était envisagé depuis 1908.


 

              Le nouveau cimetière fut ouvert en 1892. La plaque se trouvant sur le calvaire du cimetière nous fixe la date de son érection

 

 

Erigé

 

Par l’Abbé GUESDON curé de Courgeon

Et la majeure partie de ses paroissiens

 

23 octobre 1898.


Le 3 décembre 2014, suite aux intempéries, le mur du cimetière côté Nord-Est s’écroula.

 

Après concertation du Conseil Municipal, il est décidé de reconstruire le mur avec l’aide de l’employé communal et de bénévoles.


Roger et Carlos au travail

Le mur est en cours de reconstruction en attendant les finitions en pierres apparentes d’ici la fin de l’année 2015.