Le Petit Bourgis

   Rentes foncières en faveur de la collégiale de Toussaint à perpétuité gageant sépulture ou messe d’obit au XVe et XVIe siècle.

 

   Si le remboursement des prêts ou le versement des rentes n’était pas honoré par des personnes de Courgeon, pour diverses raisons (maladies, accident, intempéries), le Chapitre demandait la justice du vicomte du Perche ou du baillage de Mortagne. Ainsi, pour se faire rembourser, le Chapitre obtenait des terres sur la dite paroisse.

 

   Les messes d’obit sont des messes d’anniversaire à la mémoire d’un défunt

 

 

 

 

HENRI IV, le Grand (1553-1589-1610)

   Aveu rendu le 27 octobre 1593, par dame Anne de la Ventrouze au Roy (comme Arrière-Fiefs.

 

   L’aveu, est l’acte par lequel un vassal avoue tenir de son Seigneur des fiefs, terres ou droits.

 

   En droit seigneurial, l’aveu est une déclaration écrite que doit fournir le vassal à son suzerain lorsqu’il entre en possession d’un fief (par achat ou héritage). L’aveu est accompagné d’un dénombrement ou minu décrivant en détail les biens composant le fief.

 

   Un arrière-fief était un fief qui ne relevait pas directement de la couronne. C’était un fief qui dépendait d’un autre fief.

 

   La Ventrouze était autrefois le siège d’une justice seigneuriale.

 

 

 

 

 

LOUIS XIV, le Grand (1638-1643-1715)

   A été vendu le 21 février 1586 devant Galéran DESCHAMPS, notaire à Mortagne par Guillemine de BOYERE, veuve de Nicolas 1er CATINAT, sieur du Bourgis à Jean GISLAIN, seigneur de Saint-Mars-de-Coulonge. Vers 1587, Pierre CATINAT fils de Nicolas, sieur du Bourgis, conseiller du Roy en sa cour du Parlement de Paris est cité seigneur de la Fauconnerie et sieur du Bourgis. Jacques, son fils, sieur du Bourgis baille le 15 novembre 1645 devant DROUERE, notaire à Mortagne, le Petit et Grand Bourgis à François BERRIER et Marie BUSNEAU sa femme. Devant BARRE, notaire à Mortagne, le 25 juin 1660, bail de la maitairie du Bourgis en La Chapelle Montligeon, Courgeon et Saint Marc de Réno par Jacques à François BERRIER et sa femme. Le 16 mai 1676 aveu rendu aux religieux du Val-Dieu par Hugues PIEDEVACHE, sieur du Boisbuisson, époux de Jeanne CATINAT fille de Nicolas, sieur de la Houlbaudière.

 

Blason de la famille de BOYERE

D’argent, à trois hures de sanglier de sable.

   Famille maintenue et reconnue noble par sentence des élus de Mortagne du 2 août 1634, par jugement du 9 mai 1642, et par une ordonnance de M. de MARLE, commissaire départi de la généralité d’Alençon du 7 mai 1666, dans lesquels jugement et ordonnance sont énoncés les titres qui établissent l’ancienneté de la noblesse de cette famille depuis Jean GISLAIN, écuyer, sieur de Boisguillaume et de Saint-Mars-de-Coulonge, vivant en 1490.

 

Blason de la famille GISLAIN

D’azur à un cerf passant d’or.

   6 août 1695 – Vente par Hugues PIEDEVACHE à René de LA VYE, époux de Madeleine de GISLAIN, conseiller du Roi, commissaire particulier aux revues des troupes de Sa Majesté à Bellême, qui en rendit aveu (42 boisseaux de terre et 2 hébergements). Plus tard celui-ci fut promu à la Lieutenance des Eaux et Forêts, en survivance de son beau-père, et il la transmit lui-même à son fils.

 

Blason de la famille PIEDEVACHE

D’or aux deux taureaux de gueules, accornées, passant l’une sur l’autre.

   1712 – Marie, Louise de BRISARD, rendit aveu le 27 juillet 1712, également à la seigneurie de la Doucelle.

 

 

 

 

 

LOUIS XV, le Bien-Aimé (1710-1715-1774)

   Alias la Chevalerie, en Courgeon. Fief relevant de la seigneurie de la DOUCELLE, alias VILLEPREUX en Feings, de la seigneurie de Courgeon (Terrier de Toussaint de Mortagne), de la seigneurie de Cougaudrai, de la seigneurie du Val-Dieu, de la seigneurie de la Vove, soumis au droit de franc-fief en 1747.

 

Famille de VILLEPREUX

Ecartelé au premier et au quatrième de gueules à trois besants d’argent, au deuxième et troisième d’or à deux masses d’armes de sable posées en sautoir, liées de gueules.

 

 

 

 

 

CHARLES X (1757-1824-1830)

   6 août 1793-1825 – M. Jean GODDE, décédé le 13 janvier 1825 et Mme Françoise GODDE, née FROMENTIN.