La Cour

   Manoir ou lieu seigneurial

 

   Fief relevant de la seigneurie de Courgeon (Terrier de Toussaint de Mortagne).

 

   Un fief désigne un bien ou un revenu, le bénéfice, confié en rétribution d’un service.

 

   Le fief consistait en général d’une terre concédée à un vassal, à la charge de la foi et hommage et, éventuellement, de quelques autres devoirs envers son seigneur et a ensuite présidé à l’établissement d’une aristocratie foncière.

 

   Seigneurie foncière (opposée à Seigneurie banale) : le seigneur possède plusieurs types de terres : la réserve (une terre qu’il fait cultiver pour son propre compte par des serviteurs), et des tenures qu’il confie à des paysans. Ces paysans (des tenanciers) payent plusieurs taxes comme le cens (qui représente le loyer de la terre), le champart (qui est proportionnel à la récolte), des taxes sur les animaux (porçage par exemple) et droit des corvées (ce sont des jours de travail obligatoire pour le compte du seigneur).

 

 

 

 

 

FRANCOIS 1er (1494-1515-1547)

   Attesté en 1541.

 

 

 

 

HENRI IV, le Grand (1553-1589-1610)

   Aveu rendu le 27 octobre 1593, par dame Anne de la Ventrouze au Roy (comme Arrière-Fiefs).

 

   L’aveu, est l’acte par lequel un vassal avoue tenir de son Seigneur des fiefs, terres ou droits.

  

   En droit seigneurial, l’aveu est une déclaration écrite que doit fournir le vassal à son suzerain lorsqu’il entre en possession d’un fief (par achat ou héritage). L’aveu est accompagné d’un dénombrement ou minu décrivant en détail les biens composant le fief.

 

   Un arrière-fief était un fief qui ne relevait pas directement de la couronne. C’était un fief qui dépendait d’un autre fief.

 

   La Ventrouze était autrefois le siège d’une justice seigneuriale.

 

 

 

 

 

LOUIS XVIII (1755-1795-1824)

   1798 – M. Jacques GODDIN.

 

   1813 – M. François GODDIN.

 

   1818 – M. Jean GODIN et Mme Louise, Anne GODIN, née BOURDIER, décédée le 21 mars 1818.

 

 

 

 

 

NAPOLEON III (1808-1852-1871)

   1864 – M. Jean POUSSIN.

 

   Les écuries-étables, à l’ouest, portent la date 1878 gravée sur une pierre calcaire de la partie sommitale du pignon nord.

 

 

 

 

 

 

FALLIERES Armand (1841-1906-1913)

   1901-1910 – Mme PROVOST.

 

   Un bâtiment multifonctionnel, associant grange et écuries, porte également une date, 1913, gravée sur son pignon nord.

 

 

 

 

 

 

POINCARE Raymond (1860-1913-1920)

   A l’ordre du Régiment. – Le Lieutenant-Colonel AMIOT, commandant le 20e régiment d’infanterie, cite à l’ordre du régiment CHABLE Isidore, soldat de 1re classe.

 

   Excellent mitrailleur, courageux et dévoué, a pris part à de nombreux combats, s’est particulièrement distingué pendant les opérations du 18 au 26 octobre 1918 devant Mont-d’Ovigny.

 

   Cette belle citation est la seconde que nous avons le plaisir d’enregistrer à l’actif du brave mitrailleur Isidore CHABLE, de la classe 1909, qui est le fils de M. et Mme CHABLE, cultivateurs au Boulay, en Loisail, et dont la femme est cultivatrice à la Cour, en Courgeon.

 

 

 

 

 

 

DOUMERGUE Gaston (1863-1924-1931)

   1910-1925 – M. Isidore CHABLE et Mme CHABLE.

 

 

 

 

 

 

PETAIN Philippe – Régime de Vichy (1940-1944)

 

 

 

 

 

de GAULLE Charles (1890-1959-1969)

   1925-1947 – M. Emile FEUILLARD et Mme FEUILLARD, née BAJON.

 

   1947-1964 – M. Robert FEUILLARD, maire de 1956 à 1959 et Mme FEUILLARD.

 

   1955 – M. Roger, Raymond PAGNE et Mme Lucie, Marie PAGNE, née LEPRINCE.

 

 

 

 

 

 

MITTERRAND François (1916-1981-1995)

   1964-1985 – M. Paul, Léon TAFFOREAU, décédé le 18 mars 1983 et Mme Germaine, Angèle, Odette TAFFOREAU, née CHAUMIER.

 

   Un pénible accident est survenu vendredi après-midi, à Courgeon. M. Paul TAFFOREAU, 58 ans, agriculteur, domicilié au lieu-dit La Cour à Courgeon, s’est trouvé écrasé par le contrepoids de son tracteur (1200 kg) alors qu’il tentait de le caler. M. TAFFOREAU a été tué sur le coup, le 18 mars 1983.

A la suite de cet accident, M. Jacques HUNAULT, son voisin, lui écrivit un poème :

 

ADIEU PAUL

« Germaine, un beau matin, partit à son marché ».

J’avais écrit ceci quand tu étais heureux

Mais le temps a changé et tu nous as quittés

Cher vieux Paul, mon ami, nous voici malheureux

 

Tu nous disais souvent : je ne suis pas très fin

Je manque d’instruction, je n’ai jamais d’argent

Mais ton rire entendu et ton humour malin

Savaient mettre en valeur ton bon sens paysan.

 

Mais en fait de travail tu étais imbattable

Le matin au troupeau, le soir sur le tracteur

Sans cesse dans les champs, ton courage indomptable

Gagnait la sympathie et réchauffait les cœurs

 

Le matériel et toi n’étiez pas des amis

Cela pourrait bien être un exemple pour nous

Pourquoi a-t-il fallu qu’il te coûtât la vie ?

Cruel est le destin qui nous sépare tous…

 

Nous ne te verrons plus dans la plaine prospère

Enfin, te reposant , tu nous regarderas

Nous aurons dans le cœur une pensée amère

Adieu ! Paul mon ami, le printemps reviendra.

 

 

 

 

 

 

CHIRAC Jacques (1932-1995-2007)

 

 

 

 

 

 

 

SARKOZY Nicolas (1955-2007-2012)

 

 

 

 

 

 

HOLLANDE François (1954-2012-2017)

   1985-2013 – M. Michel DESCHOOLMEESTER.