L'Hôtel Neveu

 

 

 

 

 

LOUIS XIV, le Grand (1638-1643-1715)

   1700-1720 – Mme Louise, Jeanne BRISARD, née BERRIER, veuve de Charles BRISARD, écuyer.

Armoirie de la famille de BRISARD

Fascé d’azur et d’argent de six pièces : les trois fasces d’azur chargées chacune d’une aigle déployée d’or, dans un orle ou annelet d’argent, accosté de deux lions affrontés d’or, aussi dans leur orle ou rond d’argent, enchaînés de même, la première fasce d’argent chargé de quatre mouchetures d’hermine, la seconde de trois, et la troisième de deux semblables mouchetures.

 

 

 

 

 

LOUIS XV, le Bien-Aimé (1710-1715-1774)

   7 février 1720, devant FOLLET, notaire à Mortagne, Pierre CATINAT, époux de Marie FRAGUIER achète la terre et métairie de l’Hôtel-Neveu à Louise, Jeanne BERRIER, veuve de Charles BRISARD, écuyer, Gaspard de SURMONT, écuyer, sieur de Bustel et Marie BRISARD, son épouse.

 

   Le 21 octobre 1722, devant FOLLET, notaire à Mortagne, pour la somme de 3.574 livres, cette propriété est échangée contre la Mare-Bacon en Mauves, avec François d’ANZERAY, sieur de Barenton.

 

   5 février 1724 – Donation de Pierre CATINAT, chevalier de Saint-Mars, Courteraye, Mauves, Saint-Gratien et autres lieux et son épouse Marie FRAGUIER à leur fille Marie, Renée CATINAT à l’occasion de son mariage de cinquante livres de rentes foncières assises sur l’Hôtel Neveu.

 

   1724 – Marie Renée de CATINAT, épouse de Jacques Antoine de SAINT SIMON, marquis de Courtomer (décès le 18 juillet 1754).

 

Amoirie de la famille de CATINAT

D’argent à la croix de gueules, chargées de neuf coquilles d’or. – L’écusson est surmonté d’un heaume, au casque de chevalier, ombragé de trois aigrettes

       Guillaume de LAMOIGNON de COURSON né le 06 octobre 1697, décède le 12 mars 1742 seigneur de Montrevault, conseiller au parlement de Paris et Commissaire aux requêtes du Palais (29 juillet 1718), maître des requêtes (29 avril 1724), Président à mortier (25 avril 1747 ; s’en démet 1758 en faveur de M. de GOURGUE, marquis de Vayres et d’Aulnay) épouse le 29 août 1726 Marie-Renée de CATINAT (fille de Pierre, seigneur de Saint-Mars et de Saint-Gratien, conseiller au parlement de Paris, et de Marie FRAGUIER; veuve de Jacques-Antoine de Saint-Simon, marquis de Courtomer.

 

   Ferme acquise le 15 octobre 1739 par Guillaume LAMOIGNON de MONTEVRAULT, second mari de Marie Renée CATINAT aux héritiers de François d’ANZERAY. Au décès de Marie, Renée CATINAT, sa sœur Marie Françoise, dame LEVAYER en hérite.

 

   Guillaume LAMOIGNON, comte de MONTEVRAULT détruit en 1772 le château de Briis (Briis sous Forges dans l’Essonne), reste la tour carrée, vestige du château de briis, édifié au XIVe siècle.

 

Blason de la famille LAMOIGNON

Losangé d’argent et de sable, au franc-quartier d’hermine

   1750 – Jean, François LE VAYER, chevalier, seigneur de Marcilly rendit aveu à cause de sa femme Marie, Françoise de CATINAT.

 

   L’aveu, est l’acte par lequel un vassal avoue tenir de son Seigneur des fiefs, terres ou droits.

 

   En droit seigneurial, l’aveu est une déclaration écrite que doit fournir le vassal à son suzerain lorsqu’il entre en possession d’un fief (par achat ou héritage). L’aveu est accompagné d’un dénombrement ou minu décrivant en détail les biens composant le fief.

 

   LE VAYER François décédé le (5 juin 1764 à Courcemont (Sarthe).

 

 Blason de la famille LE VAYER

Losangé d’or et de gueules

 

 

 

 

LOUIS XVI (1754-1774-1792)

   3 octobre 1786 – Bail au profit de Charles BIGOT père et fils, moyennant deux cent cinquante livres, vingt cinq livres de beurre, quatre chapons, quatre poulets et cinquante livres de chanvre.

 

   1792 – Déclaration de Charles BIGOT devant présenter ses comptes à Marie, Françoise LE VAYER : 124 livres 12 sols.

 

   1792 – Décès de Marie Françoise CATINAT, veuve de LE VAYER, propriétaire du château des Forges de Saint Aubin de Courterets et riche à 750.000 livres.

 

 

 

 

 

LOUIS XVII (1785-1793-1795)

   1794 – Lors de la vente comme bien national, Jean FRIQUET, cultivateur demeurant à Courgeon l’acquière le 5 Frimaire an III (25 novembre 1794) pour la somme de 17.000 livres.

 

 

 

 

LOUIS XVIII (1755-1795-1824)

 

 

 

 

 

LOUIS-PHILIPPE 1er, le Roi-Citoyen (1773-1830-1848)

   19 octobre 1814-1845 – Mme Antoinette, Claire FRIQUET, Vve de M. Louis, Pierre BIGOT (fils Louis, Eugène BIGOT).

 

   1828 – M. Jean, Michel FRIQUET, décédé le 18 mai 1828 et Mme Anne FRIQUET, née EPINETTE.

 

 

 

 

 

NAPOLEON III (1808-1852-1871)

 

 

 

 

 

MAC MAHON Patrice (1808-1873-1879)

   1864-1880 – M. Jean-Louis BIGOT.

 

 

 

 

 

GREVY Jules (1807-1879-1887)

 

 

 

 

 

FALLIERES Armand (1841-1906-1913)

   1885-1910 – M. Ferdinand, Adolphe FONTAINE, décédé en 1915 et Mme Modeste, Françoise, Marie FONTAINE, née LAVEILLE, décédée en 1924.

 

 

 

 

 

DOUMERGUE Gaston (1863-1924-1931)

   1910-1930 – M. Emile, Auguste FONTAINE, décédé le 26 janvier 1957 et Mme Marie, Juliette, Félicie FONTAINE, née VERDIER, décédée en mars 1946.

 

   1930-1932 – M. Camille, Corneille LOUW, décédé en 1955 et Mme Félicie, Cornélie LOUW, née GEKIERE, décédée en 1947.

 

 

 

 

 

 

LEBRUN Albert (1871-1932-1940)

 

 

 

 

 

de GAULLE Charles (1890-1959-1969)

   1932-1964 – M. Oscar, Corneille, Gérard LOUW, décédé le 13 mars 2001 et Mme Madeleine, Marie LOUW, née VERHALLE, décédée le 3 janvier 1998.

Battage à la ferme

 

 

 

 

 

 

GISCARD D’ESTAING Valéry (1926-1974-1981)

 

 

 

 

 

 

CHIRAC Jacques (1932-1995-2007)

   1964-2006 – M. Gilbert SIMOEN et Mme Marie-Claire SIMOEN.

 

 

 

 

 

 

SARKOZY Nicolas (1955-2007-2012)

 

 

 

 

 

 

HOLLANDE François (1954-2012-2017)

   2006-2013 – M. David, Jean, François SIMOEN et Mme Séverine, Virginie, Stéphanie SIMOEN, née LEVEILLE.

   Enquête public sur un projet d’extension du Gaec de l’Etoile.

 

   Le maire a demandé à un conseil de donner un avis favorable à la demande d’extension de l’élevage de vaches laitières de la ferme de Courgeon exploitant des terres sur plusieurs communes dont Mortagne. Le Gaec actuellement équipé pour élever 100 vaches demande à élever 165 vaches dans les bâtiments existants. Pierre MATHIEU a soulevé la question de l’augmentation des cheptels au détriment de la fermeture des petites exploitations. « Est-ce une évolution dans l’Orne ». Pour Jean-Claude LENOIR, la tendance n’est pas seulement ornaise mais bien « une évolution économique de l’agriculture » soumise à la compétitivité de production. Le conseil a donné un avis favorable au projet d’extension soumis à enquête publique depuis le 5 octobre 2010 jusqu’au 6 novembre 2010 en mairie de Courgeon. Le commissaire enquêteur M. DEROUET sera à la disposition du public mardi 26 octobre de 15 h 30 à 18 h 30 et samedi 6 novembre de 9 h à 12 h à la mairie de Courgeon.

Le Préfet de l’Orne a, par arrêté préfectoral du 15 mars 2011, autorisé le GAEC de l’Etoile à exploiter un élevage de 165 vaches laitières situé sur la commune de Courgeon au lieu-dit « l’Hôtel Neveu ».

Les prescriptions imposées par l’arrêté préfectoral sont affichées à la porte de la mairie de Courgeon pendant un mois.

Vendredi 2 septembre 2011 – Visite du Premier ministre François FILLON et du ministre de l’Agriculture Bruno LE MAIRE

Table ronde à la ferme avec les organisations agricoles.