Boisard et le Haut Boisard

 

   Manoir ou lieu seigneurial.

 

   Attesté par Bart des Boulais.

 

   Moulin à blé de Boisard sur la Chippe.

 

   Fief relevant de la seigneurie de Courgeon (Terrier de Toussaint) ; de la Châtellerie de Mortagne, soumis au droit de franc-fief en 1587 et en 1747.

 

   Un fief désigne un bien ou un revenu, le bénéfice, confié en rétribution d’un service.

   Le fief consistait en général d’une terre concédée à un vassal, à la charge de la foi et hommage et, éventuellement, de quelques autres devoirs envers son seigneur et a ensuite présidé à l’établissement d’une aristocratie foncière.

   Seigneurie foncière (opposée à Seigneurie banale) : le seigneur possède plusieurs types de terres : la réserve (une terre qu’il fait cultiver pour son propre compte par des serviteurs), et des tenures qu’il confie à des paysans. Ces paysans (des tenanciers) payent plusieurs taxes comme le cens (qui représente le loyer de la terre), le champart (qui est proportionnel à la récolte), des taxes sur les animaux (porçage par exemple) et droit des corvées (ce sont des jours de travail obligatoire pour le compte du seigneur).

 

 

 

 

 

 

CHARLES VIII, l'Affable (1470-1483-1498)

En 1491, son bail est cédé par Hemery CRESTOT, bourgeois de Mortagne, aux chanoines du couvent trinitaire de Saint-Eloi de Mortagne.

 

          Blason de la famille CRESTOT

D’azur à un chevron d’or accompagné en chef de deux étoiles, et en pointe d’un lion surmonté d’une autre étoile, le tout d’or.

 

   Vers 1492-1493 : Bail à toujours par frère Jean de FREBOURG (ministre Saint-Eloi de Mortagne, Robert du LION et Guillaume HAMARD, prêtre, religieux, à Pierre GRESLET, écuyer, sieur de la Michonnerie et à Marguerite…sa femme, du moulin du Boysart, plus de 3 pièces de terre, aux environs du moulin d’une pièce de pré.

 

 

 

 

 

 

CHARLES IX (1550-1560-1574)

 

   1572 – Jean ABOT, écuyer, sieur du Buat, assigna une rente de cent livres, en faveur du couvent de Saint-François de Mortagne.

   

Blason de la famille ABOT

  Ecartelé au 1 et 4 d’azur, à une coquille d’argent, au 2 et 3 d’argent, à une branche de fougère posée en pal

 

 

   

 

HENRI IV, le Grand (1553-1589-1610)

     Aveu rendu le 27 octobre 1593, par dame Anne de la Ventrouze au Roy (comme Arrières-Fiefs).

 

   L’aveu, est l’acte par lequel un vassal avoue tenir de son Seigneur des fiefs, terres ou droits.

 

En droit seigneurial, l’aveu est une déclaration écrite que doit fournir le vassal à son suzerain lorsqu’il entre en possession d’un fief (par achat ou héritage). L’aveu est accompagné d’un dénombrement ou minu décrivant en détail les biens composant le fief.

 

   Un arrière-fief était un fief qui ne relevait pas directement de la couronne. C’était un fief qui dépendait d’un autre fief.

La Ventrouze était autrefois le siège d’une justice seigneuriale.

 

 

 

 

 

LOUIS XIII, le Juste (1601-1610-1643)

   La partie sommitale du mur pignon, qui conserve les traces de l’emplacement de la roue, porte la date 1636 sur une pierre placée au-dessus d’un oculus non ajouré.

 

 

 

 

 

 

LOUIS XIV, le Grand (1638-1643-1715)

 

   Baux d’héritages le 7 avril 1666.

 

 

 

 

 

 

LOUIS XV, le Bien-Aimé (1710-1715-1774)

 

   Revenus de Toussaint mobilisent le trésor et le prévôt, Le 7 avril 1724, le chapitre fournit sa déclaration de temporel : Pré ABOT de 3 ou 4 arpents : 70 livres.

 

   1742 – Moulin de Boisard (affermé pour 400 livres à Jean BANSARD).

 

   1747 – M. Jean TERIN.

 

 

 

 

 

LOUIS XVIII (1755-1795-1824)

   1798 – M. Robert, Alexandre SAINT-YVES, décédé le 23 septembre 1799 et Mme Louise SAINT-YVES, née BIGOT, décédée le 21 mai 1799.

 

   1813 – M. Jacques CORNU, décédé le 7 octobre 1813.